jeudi 6 avril 2023

Classic’s Clash 1964-1974 – PARTIE 4

Salut les Sloteurs !

Suite de mes essais des « Classiques » ThunderSlot, NSR et…Policar 😉

En effet, plutôt déçu par la Matra 670B Slot.it, je l’ai remplacé par son ennemie jurée de l’époque : la Ferrari 312PB de chez Policar ! Jusque-là, je n’ai effectivement jamais parlé de cette marque, mais en réalité, il s’agit de la petite « sœur » de Slot.it : l‘avantage étant de partager les mêmes composants mécaniques.

Objectif de cette quatrième partie = essayer d’équilibrer ces quatre marques !


I – Préparation des autos

La Porsche 908/03 #23 NSR, a récupéré une couronne de 32 dents et des pneus arrières rouges NSR5262. Dans cette configuration : largeur de la bande de roulement d’un pneu arrière NSR5262 = 7,5mm en contact avec la piste et diamètre extérieur 19,7mm pour un poids total voiture prête à rouler de 64,5 grammes.


Sur la McLaren M6B #122 ThunderSlot, le plus gros du travail consistait à obtenir une hauteur de caisse similaire aux NSR/Slot.it/Policar : il a donc fallu installer les pneus arrières rouges NSR5262 sur des jantes de diamètre extérieur 16,9mm (en l’occurrence des SideWays en alu d’une largeur de 8,2mm). Pourquoi cette taille ? Parce qu’après vérification sur une NSR et les Slot.it/Policar, il faut que les pneus dépassent d’un peu moins de 2mm sous le châssis. Dans cette configuration : largeur de la bande de roulement d’un pneu arrière NSR5262 = 7,5mm en contact avec la piste et diamètre extérieur 20,7mm pour un poids total voiture prête à rouler de 61,3 grammes.


Et voilà...la très belle Ferrari 312PB #2 Policar !


Il s’agit de la première auto sortie à la naissance de cette marque chapeautée par Slot.it. Donc côté mécanique, on retrouve que du connu ! La seule surprise provient des jantes d’origines qui sont toutes en plastique, même à l’arrière.

Pour gagner du temps, on ne va pas s’embêter à tout reprendre de Zéro : elle hérite donc de toute la mécanique et des pièces déjà installées sur la Matra 670B Slot.it ! Elle a bien évidemment elle aussi le droit aux pneus arrières rouges NSR5262. Toujours un peu de Patafix à l’avant pour maintenir les câbles et servir de lest en même temps.

-          Poids total sortie de boîte = 62,5g

-          Poids de la carrosserie = 16,5g

-          Poids total prête à rouler = 63g

-          Largeur de la bande de roulement d’un pneu arrière NSR5262 = 7,5mm en contact avec la piste

-          Diamètre extérieur d’un pneu arrière NSR5262 = 19,6mm



II – Essais

Et c’est reparti, direction la piste maintenant !

Comme toujours, on part pour des runs de 50 tours sur les pistes blanches et noires avec leurs alimentations réglées à 12 Volts. Température dans le local du Club : 21°C.


Nota : j’ai fait le choix des pneus arrières rouges NSR5262 uniquement parce que je les avais en stock ! D’autres iraient également, l’important étant de monter les mêmes pneus arrières sur toutes les autos si l’on veut un point de comparaison !


Tous les meilleurs chronos sont encore et toujours pour la ThunderSlot…malgré les grandes jantes à l’arrière : 6s144 sur la piste noire et 6s113 sur la piste blanche !


III – Synthèse

Disséquons les performances à présent !


Ma tentative d’égaliser le plateau n’aura malheureusement réussie qu’à resserrer les écarts : les chronos de cette PARTIE 4 sont à comparer à ceux de la PARTIE 2 [essais avec des pneus NSR rouges mais sans application de « BoP »].


La McLaren ThunderSlot ne quitte pas sa première place, malgré un diamètre des roues arrières supérieur à ses concurrentes mais une garde au sol similaire…seule explication possible : le moteur ThunderSlot est au-dessus du lot et notamment doté d’un effet magnétique plus important ! Paradoxalement, le fait de l’avoir éloignée de la piste la rend plus facile à piloter car elle ne frotte plus partout !



La Porsche WRE NSR est très agréable et efficace…mais elle n’est pas « collée » à la piste comme la ThunderSlot, donc elle reste toujours un peu en retrait.


J’ai eu le nez fin en remplaçant la Matra Slot.it par la Ferrari 312PB Policar ! Le jour et la nuit au niveau du comportement et des performances ! Malheureusement, cela ne suffit encore pas pour rattraper ses adversaires. La voiture reste la plus rigide du trio et sur du Ninco, un châssis avec plus de souplesse fait nettement la différence.


Au final, on pourra conclure définitivement que même si l’architecture de « base » est la même (configuration SideWinder & transmission 11/32) chez les quatre fabricants testés jusque-là – ThunderSlot/ NSR/Policar/Slot.it – il est très difficile d’équilibrer des autos ayant des châssis & supports moteurs de duretés différentes, des Offsets différents et des moteurs différents !


Post Scriptum : ces trois autos ont eu le droit à quelques tours de roues sur la piste du PSR57 à Moyeuvre-Grande. Je ne maîtrise pas bien ce tracé, mais les écarts semblaient à première vue similaires à ceux que j’ai pu constater au Club. Elles tournaient toutes en 8s7-8s8 « régulier » pour des meilleurs tours en 8s6 sans recherche particulière de performances et sans modifier les réglages utilisés au Club. La NSR était la plus facile et la plus réactive, la Policar était plutôt agréable, quant à la ThunderSlot…les longues lignes droites ont permis de constater à quel point l’effet magnétique du moteur peut la freiner !


Une partie 5 légèrement différente sera publiée ultérieurement…restez connectés 😉


Bon week-end de Pâques à tous !

J.K.